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News du 05 décembre 2023

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CERAActivité #10: Visite de la station d'épuration de Bruxelles-Nord
News du 13 octobre 2023

CERAActivité #10: Visite de la station d'épuration de Bruxelles-Nord

MARDI 17 OCOTBRE 2023 de 10H15 à 14H
Nous visiterons la station d'épuration de Bruxelles-Nord. Une visite d'une heure et demie guidée par l’association Coordination Senne. Cet évènement comprendra une présentation de la station et des enjeux du traitement des eaux de la ville de Bruxelles. Nous vous invitons ensuite à nous rejoindre à La Cantine pour le lunch.
PROGRAMME
10h15 : Rendez-vous devant la station Avenue de Vilvorde 450, 1130 Bruxelles 
10h30 : Visite de la station d'épuration avec l'association Coordination Senne
12h00 : Networking - Déjeuner à la Cantine (facultatif)
14h00 : Fin de la CERAActivité 10
 
 
Interview Hellow.coop : démarche Low-tech et industrialisation
News du 12 septembre 2023

Interview Hellow.coop : démarche Low-tech et industrialisation

Le CERAA a eu plus d’une fois l’occasion de vous parler de Low-tech dans ces articles. Rappelons-nous notamment le stage suivi par Lynn pour fabriquer soi-même un panneau solaire thermique (consultable ici). Dans le souhait d’approfondir la thématique Lynn est partie à la rencontre de Philippe et Maxime de la coopérative Hellow. Une interview qui aborde l’industrialisation des Low-tech et les idées sources ou ce qu’on appelle plus communément la démarche Low-tech. 
Lynn : Bonjour à vous deux. Avant d’en apprendre plus sur la démarche qui vous anime, pouvez-vous nous expliquer ce que vous faites chez Hellow et quelle est votre implication dans la Low-tech ?
Philippe : La place de la Low-tech est centrale chez Hellow. Il y a d’ailleurs un petit clin d’œil dans le nom de la coopérative. Dans les statuts de la coopérative, la raison d’exister de Hellow est de développer la sobriété et la démarche Low-tech dans les modes de vie et dans les organisations. C’est la manière la plus résumée de décrire Hellow et c’est ce qui nous guide pour les 10-20 prochaines années. Durant ses deux premières années d’existence, Hellow s’est concentrée sur la démarche Low-tech appliquée à l’habitat pour les particuliers. Ce choix a pour objectif de toucher nos modes de vie en profondeur,
La démarche Low-tech est souvent associée à une approche systémique. On essaie de comprendre la complexité des choses, qu’est-ce qui a un impact sur quoi ? On a ainsi choisi l’habitat car il a selon nous un rôle systémique. Il détermine nos modes de vie. Quand il est possible de choisir son habitat, ce qui n’est pas toujours le cas (parce qu’effectivement derrière il y a toute la question cachée des inégalités de l’accès au logement. Il y aurait beaucoup de chose à dire sur le droit au logement d’ailleurs mais donc quand il est possible de choisir son habitat), le choix posé détermine une grande partie de notre mode de vie. Il détermine le budget du ménage car il est souvent responsable des grosses dépenses. Il détermine donc aussi de facto le revenu nécessaire et donc le travail qui permettra d’obtenir ce revenu suffisant. Le lieu de travail est peut-être loin du lieu de vie ce qui va potentiellement engendrer l’achat d’une voiture ou du temps dédié à prendre les transports en commun etc. Le logement n’est pas juste une part du budget (estimée à 30%), il influence aussi les autres parties. En creusant cette réflexion, on est arrivé à la conclusion : « Tiens, si on essaie de faire avec le moins possible, qu’est-ce que ça donne ? »
On se rend compte que ça ouvre plein de perspective ! Tu gagnes en liberté de façon incroyable à l’échelle personnelle et tu diminue d’un facteur 10 ton impact environnemental. Tout ça parce que tu as décidé (c’est un choix et non une contrainte) de réduire tes besoins.
Lynn : Par réduire tes besoins, tu entends réduire la taille de ta maison ?
Philippe : Oui en réduisant la taille de ta maison. En allant vers quelque chose comme une tiny house, ta maison te coûte moins cher, elle est potentiellement transportable donc déplaçable parce qu’elle est toute légère. Il n’est donc plus nécessaire d’être propriétaire du terrain pour l’installer, il n’est pas non plus nécessaire de couler de fondation en béton. L’espace est réduit, ce qui empêche d’accumuler des objets desquels il faut s’occuper ce qui libère du temps libre. Ce temps libre peut-être dédié à gagner en autonomie pour produire ou créer ce qu’il faut pour subvenir à tes besoins. Il y a une série d’effet kiss-cool à la réduction de la taille de notre habitat.
En créant Hellow, on a croisé cette réflexion avec l’envie de construire de l’habitat en bois ce qui a découlé sur la construction de tiny house. L’objet tiny house en lui-même est un objet de Low-tech à savoir utile, durable et accessible.
Utile : la tiny est faite pour du logement, pas pour du loisir ou de la location de luxe.
Durable : avec des choix de conception et un impact environnemental minime dans sa fabrication et dans son utilisation.
Accessible : c’est financièrement moins évident quand c’est un travail de qualité, artisanal et belge, Cela reste tout de même accessible de manière technique en auto-construction. Il est possible de contribuer à la construction de sa maison. Cette possibilité nous semble essentielle. L’auto-construction réduit en partie les coûts mais ne fait pas des miracles au niveau de l’accessibilité financière.
Un deuxième volet est en train de se développer chez Hellow qui est la démarche Low-tech appliquée aux organisations. L’idée est de permettre aux organisations existantes ou nouvelles de mettre la démarche Low-tech au cœur de leur modèle d’affaire. Cela passe d’abord par de la sensibilisation comme des ateliers « fresque du climat », « fresque des frontières planétaires », « atelier 2 tonnes » qui permettent de comprendre les enjeux. Cela passe aussi par les formations comme celle qu’on a faite avec l’habitat Low-tech au cluster éco-construction wallon. L’idée derrière est de pouvoir accompagner les entreprises d’abord dans une phase d’audit ou d’analyse sur une partie de leur produit, service, organisation. Ensuite de les aider à mettre des projets en place. C’est le moyen imaginé pour essaimer différentes initiatives avec des valeurs qui nous paraissent cohérentes.
Lynn : Pour revenir sur l’accessibilité des tiny houses ou autres objets Low-tech, une industrialisation des Low-tech n’augmenterait-elle pas son accessibilité financière ?
Maxime : C’est une question difficile. Dans la philosophie des Low-tech il y a l’idée très importante de l’usage avant la solution technique. Dans toutes nos formations nous proposons l’atelier « votre futur sera-t-il Low-tech ? » pour comprendre la philosophie avant d’obtenir les solutions techniques. Ceci pour éviter entre autres l’effet rebond : les bienfaits apportés par une technique ou une technologie sont souvent composés voir annulés par l’usage qu’on en fait. Un bel exemple est celui de la voiture. Celle-ci est de plus en plus performante mais cette augmentation de performance n’entraîne pas la diminution de  son usage. Les conducteurs l’utilisent pour aller plus loin et consomment donc tout autant. Le gain de consommation est comblé par l’usage fréquent qu’on en fait.
Pour maintenant prendre l’exemple d’un locataire bruxellois, la priorité sera de décrire l’usage qu’il fait de son habitat. Tous les locataires n’ont pas les mêmes usages, les mêmes consommations etc. C’est une première étape qui passe par l’apprentissage, l’enseignement, la connaissance de ses besoins. L’appropriation d’objets Low-tech vient dans un second temps.
Philippe : Dans ta question Lynn, j’entendais le mot industrialisation ce qui ajoute l’enjeu de la quantité significative. Le rapport de force est différent. Le concepteur ou le vendeur imagine un objet avec la volonté qu’il soit utile. Il devine les besoins des gens et pousse l’objet vers les consommateurs en leur disant « voilà ce dont vous avez besoin, voilà ce qu’on a fait pour vous ». Peut-être que l’objet ne convient pas, peut-être qu’il ne correspond pas exactement au besoin (ou va-t-il créer des besoins).
On a l’habitude de cette manière de faire, elle ne choque pas réellement. Pourtant dans un monde où les consommateurs seraient appelés des utilisateurs, où la capacité de questionner nos besoins et de faire en sorte que les solutions utilisées soient sur-mesure et adaptables aux vrais besoins, l’industrialisation (telle que nous la connaissons aujourd’hui) n’est pas très adaptée. La question reste ouverte, il ne faut pas non plus que les Low-tech restent quelque chose de marginal. Le passage à l’échelle des Low-tech n’est pas une question évidente. Ce qui est sûr c’est que l’industrialisation « simple » ne suffit pas et que l’artisanat « simple » (à petite échelle) ne suffit pas. Il est vraisemblable que la réponse se trouve dans des réseaux communicants à échelle locale.
Maxime : On assimile la Low-tech aux objets techniques Low-tech parce que c’est aussi là-dessus qu’on communique mais ce qui est promu en premier c’est une appropriation de la stratégie, de la démarche Low-tech par les personnes. On s’est évertué ces 100 dernières années à faire en sorte que les utilisateurs deviennent des consommateurs avec un usage réduit des techniques apportées. On est passé à des objets de plus en plus complexes mais de plus en plus simples à utiliser. Un exemple avec les smartphones qui sont simplifiés dans leur utilisation mais très complexes au niveau technique. L’idée est de revenir à des objets, des technologies, des habitats qui demandent plus d’implication mais qui sont beaucoup plus sobres. Nous ne sommes plus habitués à être considérés comme des utilisateurs. C’est un changement d’implication de consommateur à utilisateur.
Le risque est de vendre un objet technique Low-tech dont l’utilisateur n’aura pas compris l’enjeu. Il le consommera sans prise de conscience de son rôle d’utilisateur. C’est là qu’on s’expose à l’effet pervers de l’industrialisation. Prenons l’exemple des capteurs solaires thermiques qui permettent de chauffer de 5°C un volume d’air sans apport d’énergie ; une personne qui l’installe en ayant compris la philosophie va garder la même température de chauffage. Cela lui coûtera un peu moins en apport d’énergie. Une personne qui l’installe sans avoir compris la philosophie pourra se dire « c’est super avec la même facture je peux me chauffer 5°C de plus ». Et dans ce cas, on n’a rien gagné, on a apporté un objet sans réduire l’impact de la consommation.
Philippe : On a tendance à assez vite parler des objets Low-tech, c’est effectivement une chouette manière de commencer car on touche du concret. Un objet Low-tech est caractérisé par ces trois critères : utile, durable et accessible. Le risque est de se restreindre à ce périmètre-là, un objet dépend aussi beaucoup de son usage. Ce qui a émergé dans le monde de la Low-tech c’est aussi l’idée qu’il n’y a pas que l’approche Low-tech qui caractérise un objet, on s’intéresse aussi au fonctionnement de la société, au collectif. C’est ce qu’on appelle la démarche Low-tech. Ça ressemble à l’approche Low-tech, c’est issu de là mais c’est typiquement une question un peu plus politique. La démarche pose la question : « Qu’avons-nous besoin collectivement pour nous épanouir dans un monde contraint ? ». Ainsi en découle une autre série de questions : « C’est quoi la juste quantité de prélèvement des ressources ? », « Qu’est-ce que l’épanouissement ? ». Il faut donc distinguer dans la Low-tech l’objet et la démarche qui s’intéresse à la société, aux modes de fonctionnement, à la culture.
Lynn : On pourrait dire que l’approche regroupe les techniques, l’objet, la matérialisation. La démarche serait la philosophie qu’on retrouve derrière ?
Philippe : Oui, tout à fait !
Lynn : Je vais faire l’avocat du diable ici mais est-ce que c’est possible d’avoir toute une partie de la jeunesse habitant des tiny sur des terrains vierges avec une magnifique vue ? Est-ce que ça ne correspond pas à une utopie ? À Bruxelles les terrains sont rares, est-ce que la tiny est une solution à la densification ?
Philippe : ce sont des questionnements que nous avons aussi. On ne se définit pas fondamentalement comme des constructeurs de tiny house. On se pose plutôt la question de « qu’est-ce qu’on peut faire comme habitat Low-tech ? ». On trouvait que la tiny house est un bon point de départ parce que sa conception est contraignante. Une fois que tu arrives à concevoir une tiny tu peux « facilement » passer à d’autres sujets. Une bonne marche de complexité à l’entrée aura été résolue. On ne pense pas que la tiny soit un modèle généralisable à toute la population ou même à toute une tranche de la population.
Maxime : Rien ne l’est. Par contre sur la densification, la tiny house est une merveilleuse solution au brabant wallon par exemple. Toutes les villas 4 façades avec un important terrain pourraient facilement densifier le tissu péri-urbain en plaçant des tiny sans artificialiser davantage les sols. Un exemple est celui des Vrangins à Louvrange. La maison présente sur un grand terrain a été louée à plusieurs. Des habitats légers tous occupés par des foyers différents ont été installés sur le terrain et la maison sert au commun, à recevoir des invités, à partager une cuisine plus équipée, une buanderie etc. C’est pour moi l’utilisation idéale des tiny. Il n’est pas obligatoire d’avoir un immense terrain avec sa tiny car la surface au sol pour l’habitation est déjà réduite et le surplus laissé en jardin.
Philippe : À nouveau la question du collectif est importante. La tiny doit être pensée dans ce sens. Même si on ne va pas mettre toute la Belgique en tiny, ce qui est fait à l’échelle individuelle doit aussi être pertinent à l’échelle collective.
Maxime : On ne promeut pas forcément la tiny house comme on la définit c’est-à-dire 2,55m par 7,20m sur remorque, on parle plutôt d’habitat léger en ossature bois. Il y a un gros enjeu sur l’artificialisation des sols, tous les 10 ans on artificialise en moyenne 1% du territoire. Le béton est difficile à enlever et gêne le cycle de l’eau. Quitte à faire du neuf, autant qu’il soit tip-top.
Lynn : Une fois qu’on plonge dans le sujet, de multiples ramifications apparaissent et on pourrait discuter ainsi des heures. Avez-vous un message à faire passer pour terminer cette interview ?
Maxime : Il y a un côté pragmatique avec la démarche Low-tech qui est intéressant. La planète a des limites dans lesquelles nous devons réussir à vivre. Notre société ne peut pas continuer ainsi sans respect pour les générations futures et de l’humilité face à l’environnement autour. La démarche Low-tech permet de concilier les besoins humains concrets (manger, dormir) et plus large (d’épanouissement, de sociabilisassions) avec les limites planétaires. On essaie de prendre tous les problèmes en même temps et de les résoudre de manière holistique. Je n’ai jamais vu de mauvais côté à cela si ce n’est l’accès restreint aux personnes n’ayant pas le luxe de se poser ces questions. Bonne nouvelle, ceux qui ont le loisir de se poser ces questions, le plus gros consommateur comme nous en occident, ont aussi le devoir de changer et de faire plus d’effort que ceux qui consomment moins. C’est assez enthousiasmant. La décroissance n’est pas un mauvais mot mais il est souvent mal interprété et inquiète. Ce qui est réellement proposé c’est une vie meilleure dans un monde qui fonctionne. On vit plus heureux en étant plus épanoui, en ayant plus de temps dans un monde ou les humains peuvent fonctionner avec la planète. C’est idéaliste et en même temps, pragmatiquement, c’est possible. Les outils sont là, il faut les utiliser.
Philippe : Dans les espoirs et les questions, le passage à l’échelle est important. Comment passer à l’échelle aussi du point de vue culturel ? On est content de faire des ateliers et des journées de séminaires « Votre avenir sera-t-il Low-tech ? » dans toute la Belgique mais est-ce l’objectif final ? Pour moi la question de l’éducation est clé. Comment arriver à ce que tout le monde ait les ingrédients pour avoir la possibilité de se poser les questions naturellement. Aujourd’hui, on a cette capacité à se poser la question sur l’aspect financier, « est-ce que c’est dans mon budget ? ». Il faudrait pouvoir le faire avec quelque chose de multicritère. Cela passe notamment beaucoup par l’éducation, les compétences qu’on acquière, la culture et aussi l’aspiration sociale, vers où on veut aller. L’imaginaire collectif est à travailler pour que cela émerge de soi-même. Si tu as des idées ?
Lynn : Plein d’idée ! la mise en réseau est déjà un très bon point selon moi, se rendre visible, montrer que ça existe.
Maxime : Laisser la possibilité aux gens d’essayer aussi.
Lynn : Merci à vous deux !
 
crédit photo : Hellow.coop
BILLET D'HUMEUR -  RRU serious ;) !?
News du 27 avril 2023

BILLET D'HUMEUR - RRU serious ;) !?

L’enquête publique terminée, la publication de l’avis des acteurs bruxellois à propos de la proposition de nouveau RRU (Règlement Régional d’Urbanisme) ne s’est pas fait attendre.
Sans doute que l’urgence de déclarer son désamour de ce qui doit s’apparenter à une nouvelle manière de créer la ville, résiliente, était trop forte tant la proposition soulève pas mal de questions, tant cette proposition ne semble pas à la hauteur de ce que mérite notre ville bien-aimée.
Sans faire de sélection dans les avis émis, les acteurs bruxellois sont unanimes : Pourquoi tant de liberté et au final d’ambiguïté dans cette proposition de réglementation urbanistique ? Est-ce la réponse à un souhait répété du CFG de l’Ordre des Architectes à moins de « réglementation qui rend les procédures de permis beaucoup trop longues » et de laisser « aux architectes la possibilité de faire preuve d’originalité et d’audace architecturale » ?
Certes, la version actuellement encore en vigueur nécessite un coup de fraîcheur car d’avis de tous ceux qui y sont régulièrement confrontés, elle ne répond pas aux enjeux d’une ville durable, résiliente aux changements sociaux, énergétiques, démographiques, économiques, environnementaux.
Les attentes d’une nouvelle version de RRU sont grandes tant la version actuelle est obsolète et les défis sont importants aux yeux des acteurs sociaux, environnementaux, … Mais le constat relevé de la proposition soumise à un enquête publique est amer tant les avis partagés par ces mêmes acteurs et experts du terrain sont critiques.
Alors certes, il y a des améliorations comme l’ajout de superficies utiles minimales en fonction du nombre de chambre, l’obligation d’une double orientation pour les logements à partir de 2 chambres, la qualité de la vue vers l’extérieur des séjours, … mais sur les aspects environnementaux, on reste quelque peu sur sa faim.
En matière de biodiversité, on passe par le CBS+ (Coefficient de Biodiversité par Surface) et un résultat maximisée au regard des objectifs du projet … mais encore ?
En matière de gestion « intégrée » des eaux de pluie, la gestion doit être visible, en surface, avec en priorité le rejet vers le réseau hydrographique, les espaces ouverts pour assurer le stockage ou d’infiltration et en dernier recours l’égout. Le volume et le débit d’eau rejetée sont limités au strict minimum … mais encore ?
Sans oublier les formules du style … Le profil en hauteur de la construction à rue assure un raccord harmonieux aux constructions voisines ou encore … En cas de mitoyenneté, le débordement de façade assure une continuité harmonieuse avec les façades voisines … voire … Les antennes et armoires techniques liées à celles-ci s’intègrent harmonieusement à la toiture de manière à limiter leur impact visuel.
De toute évidence, à défaut d’être résilient, on nous promet un urbanisme HARMONIEUX, une ville agréable à vivre, dont les parties s’accordent bien, forment un ensemble agréable, s’entendent bien quoi … merci Larousse©.
Non mais ALLÔ ! Est-ce que quelqu’un par ici a le monopole du bon goût, de l’esthétique, de l’élégance, … de la proportion. Et qui de mieux placé pour en juger et décider de passer par une enquête publique, pour la raison que quelqu’un.e estime que le projet déroge à l’harmonie d’un ensemble.
Pour avoir assisté à l’événement organisé conjointement par l’AriB et le BECI sur le thème « Comment le réseau économique bruxellois est-il soutenu par la nouvelle proposition de RRU - "Good Living" ? », je peux affirmer que les rencontres étaient intéressantes ... et instructives sur le fait que chacun a de toute évidence son avis sur le concept de la ville résiliente. C’était aussi l’occasion d’apprendre que le dialogue était bien présent, avec une réelle volonté d'avancer ... mais avec qui, dans quelle direction et avec quelles priorités, c’est moins évident à définir.
D’autant que, de la bouche du Cabinet, si ce projet de RRU est de faire le pari de mettre un terme à la « culture de la dérogation » dans les demandes de permis, il va falloir la jouer harmonieusement avec les administrations en charger de gérer cette matière déjà fort contestée. Et d’entendre de la part d’autres acteurs de cet événement que ce qui fragilise les grands investissements immobiliers en Région bruxelloise, c’est la lourdeur administrative et l’incertitude de l’issue malgré des mois (beaucoup) de patience.
Mais alors, était-ce le RRU qu’il fallait revoir en priorité ou n’était-ce pas plutôt, ou encore, le Cobat déjà revu partiellement en 2018 !?
Je ne suis pas à l’aise avec des affirmations comme « Si le projet est bon, tu le fais malgré la volonté des gens et à la fin ils sont contents. » Une réglementation doit être un outil garant de la démocratie, et des droits tant des porteurs de projet que de ses opposants. Elle ne peut juste rimer avec sanction, et les délais de la demande de dérogation doivent être perçus comme l’opportunité d’étudier et d’apporter un développement aux questions qui nécessitent davantage de compréhension de tous.
Une réglementation doit être un guide, l’indicateur d’objectifs clairs dans diverses thématiques, permettant d’apporter des réponses actuelles adaptées aux futurs, si on parle de résilience.
Et si les doutes sont dans l’issue des procédures, que les habitudes évoluent vers davantage de concertation et un meilleur management des projets, par toutes les personnes et parties concernées.
Faisons donc ensemble en sorte que ce soit ce projet de ville résiliente qu’on ait pour Demain.
 
- Frederic Luyckx
TUTORIEL - CONSTRUIRE UN PANNEAU THERMIQUE SOLAIRE
News du 18 avril 2023

TUTORIEL - CONSTRUIRE UN PANNEAU THERMIQUE SOLAIRE

Le panneau solaire thermique a un rendement 3x supérieurs aux panneaux photovoltaïques pour chauffer l’eau (en sachant que 80% de l’électricité sert à chauffer l’eau), soit 400 à 500W/m²s.
En moyenne, le moteur thermique à un rendement de 30%, le panneau photovoltaïque 20% et le capteur solaire 60%.
Choix des matériaux et coût :
Un radiateur en acier pour :
  • Sa robustesse ;
  • Assemblage sans soudure (la technique de soudure est souvent la compétence limitante dans la réalisation d’assemblages.)
Le radiateur en acier a par contre un moins bon rendement qu’un circuit de cuivre récupéré sur un vieux frigo, plus couramment utilisé pour faire des panneaux thermiques à partir d’éléments récupérés. Le circuit en cuivre aurait pu être le premier choix mais le gaz calorifique contenu à l’intérieur doit être évacué de manière à éviter tous risques de dégâts comme la pollution.
Un simple vitrage dans un châssis en bois pour :
  • Son « bio sourçage » ;
  • Sa facilité de réparation.
Un châssis en aluminium serait plus léger, moins sensible à la déformation due à la chaleur et demandera moins d’entretien qu’un châssis bois mais est difficile à trouver en déchèterie. De plus, son travail est difficile. Le simple vitrage est nécessaire pour éviter le côté trop isolant du double ou triple vitrage. Le but étant de bien chauffer l’intérieur du capteur. Il est possible de travailler le verre et de couper un double vitrage pour récupérer deux simples vitres. Cependant c’est un travail délicat et potentiellement dangereux, avec risque de casser du verre avant de prendre la main et d’arriver à un résultat satisfaisant.
Un ballon/boiler de récupération pour une chauffe directe :
Il est possible de modifier un ballon classique pour réaliser un système de chauffe indirecte en introduisant un échangeur en cuivre connecté au capteur solaire. Seulement la technique est plus compliquée et demande de la pratique.
Coût :
A titre indicatif, comptez 40€ à 90€ pour le radiateur et le vitrage en ressourcerie, 100€ à 120€ pour le ballon (+ 70€ pour un échangeur en cuivre si on y intègre un système de chauffe indirecte) et 30€ pour la quincaillerie et l’outillage divers (raccord de plomberie, visserie, peinture, huile, location d’outils etc.)
Chauffe directe ou indirecte :
Il existe deux manières de concevoir son installation de chauffe-eau solaire sanitaire.
Soit la chauffe est dite « directe », c’est-à-dire que l’eau chaude sanitaire passe dans le capteur solaire et ne forme qu’un grand circuit jusqu’au point de puisage (ex. : une douche). C’est donc la même eau que l’on chauffe à l’aide du capteur solaire thermique et qui sert à prendre sa douche, par exemple.
Soit la chauffe est dite « indirecte », c’est-à-dire que le capteur solaire chauffe un liquide antigel (fluide caloriporteur) mis dans un circuit étanche en cuivre. Celui-ci ne rentre donc pas en contact avec l’eau chauffée puisqu’il s’agit de deux circuits différents. Le circuit du fluide caloriporteur traverse le ballon contenant l’eau sanitaire à chauffer, et par échange de calories, va ainsi la chauffer indirectement. Cette eau chaude va pouvoir circuler à son tour jusqu’au point de puisage.
Le système de chauffe indirect à l’avantage de ne pas craindre le gel et de ne pas devoir être vidangé en hiver. Le calorifugeage du circuit de cuivre est nécessaire pour minimiser les déperditions entre le capteur et le ballon où se produit l’échange de chaleur.
La chauffe peut également être conçue en combinant ces deux procédés différents. Le ballon doit être adapté et contenir à l’intérieur ces deux circuits indépendants. Cette solution permet de composer les jours de mauvais temps et de diminuer le risque de légionelle en permettant une chauffe importante par une autre source de chaleur.
La légionnelle :
La légionnelle est une bactérie qui se développe quand l’eau stagne dans des nœuds et bras mort du circuit et quand l’eau n’est pas assez chauffée pour la détruire. Au démarrage et pour une sécurité optimale, il est donc préférable de chauffer l’eau du ballon à une température supérieur à 55°C pour détruire toute potentielle prolifération de légionelle dans l’eau stagnante du circuit. Il est possible également de vinaigré une fois par an le circuit ou d’installer un pommeau curatif à changer tous les trois mois (coût : 30-40€ le pommeau curatif).
Nombre de panneaux et dimensionnement :
Si le ballon a un grand volume, on devra mettre plusieurs panneaux en parallèle. Le retour est assuré par un raccord en « T ». La mise en série est à éviter car cela peut provoquer une surchauffe des panneaux et leur dégradation.
On compte un besoin de 50L/jours par personne en moyenne en eau chaude sanitaire (40°C). Ce qui correspond à 1m² de capteur par personne (en comptant un rendement de 500W/m²s). Avec ce tutoriel, les panneaux fabriqués sont plutôt lourds dû aux choix des matériaux. On considère donc des panneaux de 1m² pour la facilité de transport et d’installation.
Un peu de théorie supplémentaire pour comprendre le fonctionnement du panneau …
Thermosiphon :
Le but recherché par le thermosiphon est de faire circuler l’eau dans le circuit sans user d’une pompe (et donc d’énergie tiers) et en se basant sur des principes physiques. Dans un réservoir, l’eau chaude se dilate et remonte naturellement vers le haut tandis que l’eau plus froide se densifie et descend dans le fond du réservoir. Suivant ce principe, il est possible de faire circuler l’eau par aspiration ou siphon. En effet, si la différence de température de l’eau située en haut et en bas du ballon est assez grande, le mouvement de l’eau chaude remontante le circuit peut entrainer une circulation dans tout le circuit (par convexion).
C’est un siphon fonctionnant par différence de température, soit un thermosiphon !
En pratique, le thermosiphon demande quelques ajustements pour être fonctionnel. Il faudra veiller à reproduire l’effet d’un château d’eau en plaçant l’entrée d’eau en hauteur pour mettre le circuit sous pression et amorcer le siphon. Les coudes et les U seront à proscrire dans le dessin du circuit afin d’éviter un maximum de perte de charge (càd la chute de pression de l’eau). A cet effet, le panneau ne doit pas être placé trop loin du ballon pour ne pas avoir trop de longueur de circuit. (cdlr : Au-delà de 3 à 4m par m² de panneau, il faut envisager de mettre un circulateur.) Il faudra également penser à jouer sur la différence de hauteur entre le centre du capteur et le centre du ballon. Le capteur devant se trouver plus bas que le ballon pour que l’eau chaude circule de l’un à l’autre.
Ce système mécanique et low-tech de thermosiphon peut être remplacé par une petite pompe de circulation de 12V. Ce circulateur va mesurer la différence de température entre l’entrée et la sortie d’eau du panneau et va faire circuler l’eau une fois que cette différence atteint 40°C, par exemple.
Aussi, et ce dans tous les cas, il faudra prévoir un vase d’expansion car l’eau chaude se dilate, prend plus de place et peut faire exploser le circuit si on ne prévoit pas son expansion. Un vase d’expansion ouvert se place au plus haut du circuit pour éviter qu’il ne vide le circuit de son eau. Un vase d’expansion fermé peut se placer n’importe où dans le circuit, souvent à côté du ballon. Des purgeurs sont également nécessaires pour éviter que des bulles d’air ne se coincent dans le circuit.
Le groupe de sécurité présent normalement sur les ballons est souvent désuet ou dysfonctionnel sur des ballons de récupération. Il faudra penser à le remplacer ou du moins à le vérifier. Pensez au calorifugeage des gaines et tuyauterie qui permettra de diminuer la déperdition de chaleur dans le circuit.
2 effets à combiner :
Pour optimiser le panneau et son rendement, il y a deux phénomènes physiques à connaitre et sur lesquels jouer.
_ L’absorption :
  • On va chercher à récupérer un maximum de rayon solaire avec une bonne orientation, une vitre propre.
  • Le capteur (ici un radiateur) est peint en noir. On ne mettra qu’une seule couche car la peinture peut isoler.
  • On augmente le rayonnement et la réflexion dans le capteur pour augmenter la possibilité d’absorption. Pour cela :
    • On place une couverture de survie ou des feuilles d’aluminium dans le fond du capteur
    • On optimise la distance entre la vitre et le capteur. Elle est importante pour le réfléchissement du rayonnement et va être optimalisée pour garder captif le rayonnement dans le panneau (distance optimale vitre coté intérieur/capteur, ici un radiateur = 28mm)
_ L’effet de serre :
  • On place le panneau à l’abri du vent car le vent empêche la convexion et diminue la température.
  • On rend le panneau étanche.
  • On l’isole de l’intérieur pour garder la chaleur et le rayonnement infrarouge.
  • On travaille le bois pour diminuer la déformation du cadre qui peut subir un différentiel de 50°C (et donc perdre en étanchéité et en isolation).
~> L’eau est chauffée à une température maximale de 65°C
Pour mieux comprendre la réflexion du rayonnement
L’idéal est d’avoir les rayons du soleil qui arrivent perpendiculairement au capteur pour avoir une distance minimale d’air et de matière à traverser. On placera donc son capteur de manière perpendiculaire au soleil. En fonction de la saison, l’angle que forme le soleil avec l’horizontal varie. Pour garder le capteur le plus perpendiculaire aux rayons du soleil, en évitant les angles compris entre 0° et 15°, on aura tendance à placer le panneau à 30° de l’horizontal.
En effet, les angles d’incidence entre 0° et 15° des rayons lumineux sont trop faible pour avoir une puissance de chauffe suffisante une fois arrivés au capteur. A ces angles, les rayons auront une grande distance d’air et de matière à traverser avant d’arriver au capteur, ce qui signifie plus de déperdition.
On peut également réaliser un système qui fait tourner le panneau au fil de la journée et de la saison, afin de toujours le garder perpendiculaire aux rayons, ou le faire manuellement plusieurs fois par jours, par mois, par an. Une autre manière d’optimiser l’apport des rayons est de placer une vitre convexe pour concentrer les rayons sur le capteur.
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CERAActivité #9: VISITE DU JARDIN BOTANIQUE DE MEISE
News du 20 septembre 2022

CERAActivité #9: VISITE DU JARDIN BOTANIQUE DE MEISE

MARDI 4 OCOTBRE 2022 de 10H à 13H

À vos agendas ! La CERAActivité vous invite à découvrir le Jardin Botanique de Meise sous un angle différent : la réalisation GRO. L'agence de gestion des infrastructures du Gouvernement Flamand a demandé au CERAA de réaliser une expertise GRO pour les projets de bâtiments Stock et Logistique. Nous souhaitons vous présenter les projets de rénovation et les nouveaux bâtiments concernés par cet outil. Ce rendez-vous est fixé au mardi 4 octobre. Et comme à notre habitude, nous vous convions à un petit lunch pour prolonger la visite et, pourquoi pas, profiter du magnifique jardin l’après-midi si le temps vous en dit ! Présentation en anglais et habits confortables préféré. Plus d’information : https://www.plantentuinmeise.be/fr/
PROGRAMMA
10h00 :Rendez-vous à l’entrée du jardin, Nieuwelaan 38, 1860 Meise - Visite guidée et présentation dans le contexte du GRO (Intervenante : Wendy Boswell - CERAA)
10h15 : Présentation du nouveau bâtiment accueillant la réception et de la rénovation de la Vlaamse Hoeve (Intervenant : NU architectuuratelier)
11h15 : Présentation du projet de rénovation de la Chaufferie et du nouveau bâtiment Logistique (Intervenant : Steven Dessein – Administrateur Generaal Plantentuin Meise)
12h15 : Rénovation et extension de bâtiments à caractère patrimonial architectural et historique (~1850) (Intervenant : Steven Dessein – Administrateur Generaal Plantentuin Meise)
13h00 : Networking – Lunch à l'Orangerie
 
INSCRIPTION
Auto-construire low-tech, réemploi et esprit « Low » – RETOUR DE STAGE
News du 09 septembre 2022

Auto-construire low-tech, réemploi et esprit « Low » – RETOUR DE STAGE

Bonjour à tous les CERAAnautes!
Il y a de cela quelque mois maintenant, Lynn s’est rendu, pour le CERAA, en Bretagne afin de suivre un stage low-tech sur comment « construire un panneau solaire thermique » sous l’orchestration de Hameaux Légers. La réalisation des panneaux était encadrée par La Vilaine Fabrique qui a également fourni le support technique et théorique. Ce stage comprenait une combinaison d’intervenants experts dans l’auto-construction low-tech RIEN QUE POUR NOUS, ça fait plaisir :).
Riche d’expérience et de rencontre, nous allons tenter de vous résumer ce stage en quelques lignes.
Le mot d’ordre de La Vilaine Fabrique est utile, durable et accessible. Par accessible on entend que l’information et les techniques doivent être libre de circulation mais aussi que la réalisation ou l’obtention de l’outil doit être financièrement abordable. C’est dans cette optique que sont développés des tutoriels « Do it Yourself » et ce type de stage qui permet d’apprendre à faire soi-même ses outils et ses techniques.
La récupération des matériaux de fabrication est un point d’épargne non négligeable, autant pour la planète que pour le portefeuille. Redonner une seconde vie aux matériaux destinés à la casse c’est aussi rentrer dans une gestion plus durable des ressources. Pour ce faire, il est possible de créer des partenariats avec des déchèteries afin d’obtenir ces matériaux valorisable et entrer dans une démarche slow. Il faut souligner que c’est d’autant plus facile si vous avez un statut d’association ou d’entreprise. Les industriels sont également des partenaires intéressants. En vous cédant leur « déchet », pour autant que vous ayez la possibilité de pouvoir stocker un important volume de matériaux. En effet, il sera plus intéressant pour un industriel de pouvoir entièrement vider ses containeurs, surtout si un accord met du temps à être trouvé. En tant que particulier, il sera plus facile de faire le tour des ressourceries. Elles font pour vous ce travail en amont de collecte auprès de déchèteries, d’industriels, etc. et stockent les matériaux, les reconditionnent pour une mise à disposition gratuite ou payante.
La particularité des matériaux récupérés est qu’ils demandent une conception inversée de vos projets. Ce n’est plus le concepteur qui impose ses dimensions aux matériaux mais bien le matériau qui donne le ton et fixe les dimensions possibles. Cela demande une préparation différente et une certaine adaptation créative aux ressources disponibles.
L’accessibilité des matériaux n’est pas le seul facteur à prendre en compte. Outre la conception inversée qui se marie avec la disponibilité des ressources, il faut également considérer les compétences nécessaires à la transformation et à la réalisation du projet. Il existe toujours plusieurs manières de construire un outil, l’idéal est de trouver celle qui correspond à son niveau de compétence technique. Par exemple, il sera plus facile pour certain de récupérer une simple vitre qu’un double vitrage à désolidariser. Cela demandera moins d’outils et de savoir-faire.
Ce qui limite donc fortement la réalisation de low-tech auto-construite est :
+ La disponibilité et l’accessibilité des matériaux. Certaines saisons sont plus favorables que d’autres pour retrouver certains matériaux en déchèteries comme par exemple les radiateurs en automne.
+ La technicité et le travail nécessaire sur les matériaux. Le bois est un matériau plus facile à travailler en comparaison à l’aluminium qui demandera plus d’outils et de savoir-faire comme par exemple pour la réalisation d’un châssis. Pour ce point, il est possible de mener une réflexion plus large sur la mutualisation des outils et des espaces de travail pour réduire ce frein à l’envie de réaliser soi-même des low-tech. 
Au-delà de la simple réalisation de technologie, l’esprit low-tech pousse à remettre en question nos consommations et nos habitudes énergivores. Il rejoint par cet aspect la pensée de frugalité et de sobriété.
Pour aller plus loin, quelques ressources :
+ Livre : Vers la sobriété heureuse, Pierre Rabhi
+ Tuto en ligne : Le wiki, Low-tech Lab
+ Les matériaux de réemploi : Batiterre ; Opalis ; Rotor DC
Dans la prochaine CERAActu … … Un tuto illustré de la construction d’un panneau solaire thermique :).
TOTEM par Sophie Bronchart
News du 12 juillet 2022

TOTEM par Sophie Bronchart

Bonjour à toutes et à tous !
L’été approche avec l’envie peut-être de bricoler au jardin. Nous irons prochainement poser notre micro à Evran, en Bretagne pour y suivre la construction d’un chauffe-eau solaire avec l’équipe Hameaux Légers. Une immersion dans la low-tech et l’auto-construction qui éveille sans doute certaines questions chez vous. N’hésitez pas ! La prochaine CERAActu est vôtre, vos questions posées à des experts de la low-tech compilées dans votre newsletter préférée :) Toute vos remarques et questions sont à envoyer à info@ceraa.be, hâtez-vous !
Place à l’actu ! Comme promis dans notre premier numéro, cette CERAActu se plonge dans the Tool to Optimise the Total Environmental impact of Materials ; l’outil d’analyse des impacts environnementaux des matériaux plus connu sous l’acronyme TOTEM. Le séminaire « Réduire l’impact environnemental des matériaux dans les projets de grande échelle », organisé par le CERAA pour Bruxelles-Environnement, était l’occasion de faire le point sur cet outil grâce à l’intervention de Sophie Bronchart.
 
Sophie Bronchart est architecte et travaille pour Bruxelles Environnement dans le département « Innovations et références bâtiments durables ». Depuis 5 ans, elle est en charge du projet de développement de l’outil TOTEM. Autrement dit une experte qui connait donc très bien le sujet ! :)
 
PEB ou TOTEM ?
Il existe aujourd’hui beaucoup d’indicateurs capables d’évaluer l’impact sur l’environnement au sens large. Les outils PEB soutiennent le secteur de la construction afin de réduire son impact réchauffement climatique. En faisant toute une série de modélisations, ces outils évaluent les émissions gaz à effet de serre des projets de construction. La PEB ne prend en compte que la phase d’utilisation du bâtiment. TOTEM, par contre, aborde non seulement un groupe beaucoup plus large d’indicateurs environnementaux mais élargit également l’évaluation sur l’ensemble du cycle de vie. TOTEM va quelque part au-delà de l’évaluation PEB actuelle. Il y a une complémentarité entre les outils et les méthodes. Dans ce contexte général européen visant à tenir de plus en plus compte du cycle de vie des bâtiments, l’idée sera à terme d’intégrer la méthode PEB à la méthode TOTEM.
GRO ou TOTEM ?
Pour ceux qui ne le connaissent pas, GRO est un instrument de durabilité. C’est un outil qui permet une évaluation sur la durabilité au sens vraiment large et holistique incluant des thèmes comme la biodiversité, la mobilité, la circularité, la question des ressources, l’énergie etc. On se trouve à un niveau supérieur à TOTEM, dans une logique similaire à BREEAM, au DGNB, etc. Le GRO est un référentiel initié par la Région Flamande qui à tout récemment été validé par les 3 régions. En résulte la conception et le développement d'un site web convivial pour soutenir l'utilisation et le déploiement progressif de GRO. Dans GRO, l’outil d’évaluation de l’impact des matériaux dans la thématique ressource est, depuis le départ, l’outil TOTEM. Dans le futur, la vision sera la plus holistique possible, la plus complète en matière de durabilité. En fonction des publics et des projets, toutes les thématiques ne seront pas toujours évaluées. GRO est l’articulation de ces différents outils dont TOTEM fait partie.
L’Europe et TOTEM ?
Il y a actuellement deux normes qui cadrent l’analyse du cycle de vie des bâtiments et les produits de construction. Les méthodes d’analyse sont en pleine évolution et est en cours de normalisation européenne pour aller vers des aspects « au-delà du cycle de vie », au-delà des 60 ans. Une des priorités est de rester en phase avec le cadre européen qui définit ces normes et le but de TOTEM est de s’y aligner. Bruxelles Environnement travaille au développement d'une méthode pour quantifier les bénéfices et impacts de la réversibilité future en veillant à rester aligné voir à alimenter les travaux en cours au niveau européen. La norme n’est à ce niveau-là pas encore prête. TOTEM est le fruit d’une collaboration entre les trois régions mais aussi du fédéral qui est impliqué par sa compétence en matière de politique des produits (de construction). C’est une fierté de pouvoir dire que c’est un outil et une méthode unique qui permettra une simplification des futures réglementations.
TOTEM circulaire ?
Il faut garder en mémoire que la circularité dans les bâtiments s’appuie sur divers leviers : maintenir les ressources en place, optimiser l'usage des ressources in situ et ex situ, opter pour des matériaux à faible impact environnemental sur le cycle de vie et concevoir un projet en veillant à sa réversibilité future.
Par défaut, les composants de la bibliothèque de TOTEM sont neufs ou sortis d’usine. Vous pouvez cependant simuler « composants par composants » ou « élément par élément » comme étant soit issus du réemploi (ex-situ), soit provenant du même chantier et mis à un autre endroit dans le projet, soit des éléments maintenus ou démolis et sortis du projet. En fonction du statut, TOTEM va activer ou non certains modules du cycle de vie. Il s’agit d’une approche simplifiée.
Une autre démarche liée à la circularité, c’est la question de la modularité et de la réversibilité. Faire en sorte que tout ce qu’on construit aujourd’hui soit démontable dans le futur, soit flexible en termes d’espace, réutilisable, etc. Pour cet aspect-là, on ne peut pas encore soutenir dans TOTEM une évaluation chiffrée car il n’y a pas encore de cadre méthodologique européen qui va au-delà du cycle de vie de 60 ans. Par contre, ce qu’on peut déjà faire, car il s’agit d’un enjeu essentiel dans la conception, c’est de prévoir le démontage et la flexibilité future. Lorsque vous modélisez un élément dans TOTEM, vous pouvez activer par une check-box la visualisation pour chacune des couches, pour chacun des matériaux, le niveau de réversibilité des connexions. Ce n’est pas chiffré, ça n’aura pas d’impact sur le score final de la solution, c’est pour l’instant une approche qualitative.
TOTEM obligatoire ?
L’usage de TOTEM est actuellement volontaire mais se dirige vers une utilisation obligatoire. L’Europe donne des signaux très clairs sur le fait que, probablement, dans les années à venir il y aura une obligation d’évaluer les impacts du cycle de vie. A priori, 2027 marquera la première étape. C’est la proposition faite au niveau de l’Europe sur la nouvelle version de la directive européenne. Elle n’est pas encore complètement validée mais l’obligation d’une analyse du cycle de vie est en très bonne voie, sans obligation cependant d’atteindre des seuils. Ce seront aux régions de déployer cette obligation dans leur politique mais à priori à partir de 2027 les bâtiments neufs de grandes dimensions (superficie > 2000 m²) seront concernés. Actuellement, beaucoup de maitres d’ouvrage publics sont très motivés d’ajouter des ambitions à ce sujet. Beaucoup de marchés publics aujourd’hui demandent déjà l’utilisation de TOTEM ou d’autres outils.
Merci à Sophie Bronchart :)
AGENDA
  • Des questions Lowtech ? Préparons la futur CERAActu ensemble ! Compilation à envoyer à info@ceraa.be
  • La prochaine CERAActivité aura lieu à la rentrée 2022. Plus d'information très prochainement. D'ici là nous prenons vos suggestions et propositions pour les CERAActivités futures à info@ceraa.be
  • L'assemblée générale se tiendra le 21 juin prochain (au solstice), nous ne manquerons pas de vous faire un retour dans la prochaine CERAActu
  • En manque d'inspiration pour vos rénovations ? Le CERAA organise des visites de Bâtiment Durable pour les professionnels (et futurs profesionnels) de la construction et décideurs. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez soumettre votre demande à Bruxelles Environnement : sylvie.poppe@ceraa.be et lynn.adriaens@ceraa.be
DEVENIR MEMBRE DE L'ASBL
L’actualité du CERAA vous intéresse, vous aimeriez nous suivre d’encore plus prêt ? Devenez membre de l’ASBL ! La cotisation de 15euro vous offre des réductions sur toutes les CERAActivité et vous donne la possibilité d'assister au assemblée générale de l'ASBL. Nous recevons vos candidatures à info@ceraa.be
LE CERAA SOUHAITE RENFORCER SON ÉQUIPE AVEC UN·E ARCHITECTE !
News du 20 mai 2022

LE CERAA SOUHAITE RENFORCER SON ÉQUIPE AVEC UN·E ARCHITECTE !

Intéressé·e ? Consultez notre offre et envoyez votre candidature.
Au plaisir de vous rencontrer !
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RETOUR DE SEMINAIRE, LA RENOVATION DU BATI ANCIEN
News du 14 avril 2022

RETOUR DE SEMINAIRE, LA RENOVATION DU BATI ANCIEN

Première CERAActu, enchanté ;) !
Pour cette première laissez-moi vous (re-)présenter .
CERAA n.m. acronyme de Centre d’Étude, de Recherche et d’Action en Architecture. ASBL experte et active dans la recherche et l’étude de solutions alternatives, soutenables et équitables. Les activités sont centrées sur la sensibilisation, la formation des professionnels et la consultance autour des thématiques de durabilité et de résilience dans le monde de la construction et de l’architecture. Et la nouvelle mise au dictionnaire…
CERAActu n.f. contraction des mots CERAA et actualité. Désigne votre nouvelle lettre d'information préférée qui résume régulièrement l’activité du CERAA et les réflexions de ses membres. La légende raconte que l’équipe a hésité (pas si) longuement sur le nom de cette lettre. Qu’auriez-vous choisi : CERAAnews, CERAAcity, CERAAlala, CERAActuel, qui CERAA saura, … ?
Nous aurons l’occasion de nous présenter plus en détail au fil des CERAActu, j’ai déjà hâte. Ainsi pour commencer, que pensez-vous de nous plonger dans le monde de la rénovation du bâti ancien ? Le CERAA a eu la charge d’organiser, il y a quelques semaines, une journée de séminaire à ce sujet. Il me restait cependant encore quelques questions :
Actuellement, la région Bruxelloise lance une grande campagne de rénovation du bâti afin de répondre aux objectifs européens. L’ambition est de passer d’un niveau PEB moyen du bâti de “E” vers “C”. Y a-t-il d’autres critères que la PEB qui seront pris en compte à l’avenir ?
Liesbet Temmerman Administratrice déléguée du CERAA: "L’Europe prévoit, comme elle l’a fait avec la directive PEB, d’imposer en 2027, à tous les États membres, l’intégration de la question de l’impact environnemental. Autrement dit, on va devoir sortir des calculs purs avec le Logiciel PEB et on va devoir intégrer dans tous ces logiciels un impact environnemental. Raison pour laquelle l’outil Totem , que nous avons déjà, va être très utile. Dès le début de sa conception, Totem a eu comme objectif de pouvoir évaluer autant la question de l’énergie que de l’impact environnemental lié aux matériaux. L’Europe a vraiment changé de cap : l’énergie, on connaît les contraintes, on connaît les enjeux mais l’objectif maintenant est aussi de réduire globalement les émissions de carbone sur tout le cycle de vie du bâtiment, et y compris des matériaux. On a encore 5 ans pour l'intégrer. Tôt ou tard, cela va devenir obligatoire au travers d’une réglementation."
La rénovation massive du bâti ne va-t-elle pas entraîner une exploitation massive de ressources ? En voulant bien faire, que penser de l’emploi massif de matériaux naturels notamment ?
Sylvie Poppe Eco-conseillère: "Je pense qu’il ne faut pas forcément utiliser que des matériaux naturels mais qu’il faut plutôt utiliser les bons matériaux dans les bonnes situations. Si on utilise uniquement des matériaux naturels, il risque d’y avoir un problème au niveau de la ressource. Par exemple, l’isolant en liège n’a pas forcément un impact environnemental favorable selon sa provenance ou son système de production."
Liesbet : "Rénover va demander un apport de matière énorme qu’il va falloir transformer, transporter et mettre en œuvre. Le réemploi (ou le recyclage, comme l’isolant en cellulose ou le liège des bouchons de bouteilles de vin) permet d’éviter certaines étapes de production d’un matériau. Un bonus est d’ailleurs donné par certaines primes pour les efforts fait pour la circularité des matériaux. Actuellement, le réemploi d’isolant est difficile car il n’est pas mis en place de manière réversible. Idéalement, il faut penser à placer les nouveaux isolants de telle manière à pouvoir les récupérer et les réutiliser en temps voulu. Cette étape est la clé mais elle n’est pour le moment pas obligatoire."
Comment est pris en compte le bien-être des occupants dans la rénovation ? Quelles seraient les pistes à explorer pour l’intégrer à la réflexion sur la performance environnementale du bâtiment ?
Sylvie : "Les objectifs actuels sont des objectifs de performance énergétique du bâtiment en lien avec un niveau de confort standardisé des occupants. Le confort reste cependant subjectif. Autant quelqu’un pourrait supporter d’occuper un logement chauffé à 19°C, autant quelqu’un d’autre ne le pourrait pas. Il a été décidé de partir sur quelque chose de théorique, quelque chose de fixe. Une des pistes de réflexion serait de voir comment on occupe un bâtiment et en fonction de la manière de consommer, voir sur quels postes il est possible d’agir individuellement."
Liesbet : "À l’avenir, il sera possible dans le Logiciel PEB d’estimer ce que consomme le bâtiment par une approche plus réelle et moins théorique. Au niveau européen, un mouvement est lancé pour encourager des projets de recherches et d’innovations pour tenir compte de l’impact du comportement des occupants d’un bâtiment et des consommations réelles pour sortir de la consommation théorique. L’idée est de se détacher des solutions standards par typologie de bâtiment et de proposer des solutions sur base de la consommation réelle évaluée sous l’angle du comportement des occupants. Cela permettrait aussi de déterminer quelles sont les rénovations les plus pertinentes à faire en priorité en fonction du comportement des occupants."
La conception d’un bâtiment est facilitée par des méthodes PEB standardisées, qui malgré l’aspect assez théorique, permettent une évolution de nos bâtiments vers une meilleure gestion de son énergie de manière globale. Aussi ne faut-il pas oublier de revenir régulièrement à la pratique, au terrain et à la sensibilisation des habitants. Les comportements doivent influencer la théorie et inversement. Certaines pratiques comme celle du réemploi, des low-tech, de la conservation du patrimoine doivent pouvoir assouplir la théorie pour être prise en compte et intégrer dans des comportements de plus grandes échelles. Une meilleure prise en compte du nombre d’habitant et la localisation du bâtiment en termes d’impact sur la mobilité sont des exemples de paramètres à échelle du bâtiment qui ont une influence plus large. Un bon nombre de ces paramètres "individuels" ne sont pas repris dans la méthode actuelle mais permettent de fluidifier la cohérence de l’ensemble du bâti. Un juste équilibre entre méthode théorie et pratique est à trouver, les deux peuvent se nourrir et s’enrichir pour évoluer sans trop s’écarter l’une de l’autre.
Merci à Sylvie et Liesbet pour cet interview.
Ce qui nous amènera à aborder TOTEM dans une prochaine CERAActu …
CERAACTIVITÉ #6: VISITE DU PROJET BAMB
News du 28 janvier 2019

CERAACTIVITÉ #6: VISITE DU PROJET BAMB "CIRCULAR RETROFIT LAB"

JEUDI 14 FÉVRIER 2019 DE 12H À 14H
 
Pour faire suite aux conférences de la CERAACTIVITÉ #5 « LE RÉEMPLOI : DES IDÉES CIRCULAIRES AUX PRATIQUES QUI ROULENT », nous vous proposons la visite d’un projet BAMB (Buildings As Material Banks). Il s’agit de la reconversion d'une ancienne résidence pour étudiants de la VUB suivant les principes du Reversible Building Design (RBD). L’objectif étant, dans le futur, de pouvoir transformer et rénover facilement les modules existants suivant de nouveaux besoins, tout en réduisant la production de déchets de démolition et construction.
La visite se divisera en trois parties. Dans un premier temps, une présentation générale du projet. Nous enchaînerons avec la visite du laboratoire d’expérimentations. Et en clôture, la visite du bâtiment rénové et fraîchement terminé selon les principes du RBD.
 
PROGRAMME
  • 11h45    Accueil
  • 12h00    Début de la visite
  • 13h30    Fin de la visite, discussion autour d’un lunch
  • 14h00    Fin de la CERAACTIVITÉ #6
INFORMATIONS PRATIQUES
 
Jeudi 14 février de 12h à 14h
Campus de la VUB, Boulevard Général Jacques, 1040 Etterbeek.
Rendez-vous devant l’entrée de la piscine (accès par l’entrée 9, en face de l’arrêt de tram VUB)
 
Prix de participation (lunch inclus) :
  • Membres CERAA, étudiant, demandeur d’emploi – 5,00 €
  • Membres de l'UPA, de l'AriB ou de la FAB – 10,00 €
  • Prix standard – 15,00 €
INSCRIPTION
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Evaluation des critères de durabilité dans les marchés publics pour la Région Flamande
News du 03 novembre 2017

Evaluation des critères de durabilité dans les marchés publics pour la Région Flamande

Depuis quelques années la Région Flamande se penche sur les méthodes d’évaluation des critères de durabilité dans les marchés publics en suivant les recommandations européennes (Green Public Procurement). Après un premier marché en 2013, le CERAA a de nouveau été sollicité cette année pour apporter son expertise dans le contexte d’un contrat-cadre qui a mené à une première commande axée sur les dispositifs d’éclairage.
Dans le cadre des marchés publics, le prix d’achat est souvent le critère prépondérant, ce qui ne garantit pas forcément la meilleure qualité. Pour les dispositifs d’éclairage, on constate que l’impact environnemental est le plus important pendant la phase d’utilisation, étant donné les consommations d’électricité et les opérations d’entretien. L’objectif de notre mission était d’analyser les paramètres au-delà du seul coût d’investissement : les frais d’entretien, le prix des consommations d’énergie et l’impact sur l’environnement ont donc été pris en compte sur une longue période. Par opposition à d’autres matériaux de construction pour lesquels les émissions de CO2 se concentrent durant la phase de production, nous constatons que les équipements d’éclairage génèrent une grande quantité d’émissions de CO2 pendant la phase d’utilisation.
Le CERAA a étudié la possibilité de développer un outil de calcul pour le « total cost of ownership » - TCO (coût total du dispositif pour l’acquéreur et utilisateur) ou « life cycle costing » - LCC (coût sur la totalité du cycle de vie) pour les équipements d’éclairage. Après une première analyse critique des outils existants, nous avons évalué différents scénarios pour le développement d’un tel outil. Nous avons également étudié les indicateurs environnementaux qui peuvent être intégrés à l’outil, soit immédiatement soit dans une phase future.
Nous saluons cette initiative de la région flamande et nous nous réjouissons  de la possibilité, dans le cadre des marchés publics, de prendre en compte le rapport coût-efficacité (et donc le coût tout au long du cycle de de vie) comme alternative au simple prix d’achat.
CERAA sponsor de l'événement pour les 10 ans du cluster ecobuild.brussels
News du 04 septembre 2017

CERAA sponsor de l'événement pour les 10 ans du cluster ecobuild.brussels

Le cluster ecobuild.brussels fête le 7 septembre ses 10 ans d’existence ! Le CERAA a le plaisir d’être sponsor de l’événement et nous serons bien entendu présents pour souffler les bougies. Le CERAA est membre et partenaire du cluster depuis ses débuts et membre de son CA depuis fin 2016. Durant toutes ces années, nous avons pu voir le cluster croître et devenir une véritable plate-forme, lieu de rencontres et d’échanges mais aussi point de référence dans le paysage de la construction durable à Bruxelles. Nous saluons son équipe dynamique et enthousiaste, et nous sommes impatients de pouvoir contribuer à l’évolution future de ce réseau en pleine réinvention !
 
Plus d'informations sur l'événement des 10 ans du cluster (accès sur invitation):
http://www.ecobuild.brussels/fr/professionnel/news/10-ans-du-cluster-ecobuildbrussels
Un bilan
News du 10 août 2017

Un bilan "Formations Bâtiment Durable"... excellent!

Au mois de mai 2017 s'est achevée une mission que nous avons eu le plaisir, la joie et l'honneur de mener  pendant 3 ans et demi, en collaboration avec nos partenaires MATRIciel, Institut Eco-Conseil, Cenergie et ICEDD: l'organisation de formations pour professionnels dans le domaine du Bâtiment Durable pour le compte Bruxelles Environnement.
C’est ainsi que vers la fin de l'année scolaire, nos 3 formateurs ont reçu leurs bulletins, couvrant 7 semestres de début 2014 au printemps 2017. Et les résultats sont excellents.
En tout, Frédéric, Laurent et Liesbet ont accueilli 855 élèves au cours de 39 cycles de formation dont la durée variait entre 1 et 5 jours. 
Ils ont entre autre assuré des formations sur les sujets suivants :
  • Toitures vertes, Environnement physique, Environnement humain, Performance énergétique (Frédéric) ;
  • Gestion des eaux pluviales, Outils d'évaluation (Laurent) ;
  • Impact environnemental des matériaux, Utilisation de matériaux de réemploi, Polluants intérieurs, Evaluation de la durabilité transversale d'un projet de construction ou de rénovation et Gestion du chantier (Liesbet).
Leurs exposés, mises en contexte, approfondissements critiques, exercices pratiques et ateliers ont été particulièrement appréciés, et un nombre non négligeable de personnes ayant participé à une formation a choisi d'en suivre d'autres par après.
Dans un domaine technique en évolution constante induisant un besoin de veille, d'apport de compléments, de révision, de conception et de co-construction de nouveaux contenus, supports et dispositifs de formation, ils peuvent être plus que fiers des évaluations reçues:
  • en "maîtrise du sujet", la moyenne pondérée est de plus de 88%, avec des notes spécifiques dépassant régulièrement les 90% ;
  • pour ce qui est de l'appréciation de leur pédagogie, ils n'ont pas non plus à rougir: 85% en moyenne pondérée sur l'ensemble des 7 trimestres et plusieurs formations notées à plus de 95%.
Frédéric, Laurent et Liesbet souhaitent remercier de tout cœur tous les participants - femmes et hommes architectes, entrepreneurs, ingénieurs, maîtres d'ouvrage publics et privés - rencontrés au cours de ces 3 ans et demi. Quel bonheur de faire tout ce chemin en votre compagnie. Et sachez ceci: ils ont appris autant de vous que vous d'eux... au moins.
Le CERAA continue évidemment ses services de formation: nous aimons ça. Et la réflexion sur une offre de formation sur mesure est en cours: stay tuned, nous vous en dirons plus le moment venu !
#CERAACTIVITE 3 – Découverte du chantier de rénovation de la tour de logements Linné avec A2M !
News du 19 juin 2017

#CERAACTIVITE 3 – Découverte du chantier de rénovation de la tour de logements Linné avec A2M !

Nous avons à nouveau eu le plaisir de constater la grande affluence à notre visite de chantier du 1er juin, qui prolongeait la réflexion sur la rénovation des tours de logement bruxelloises entamée lors de notre conférence du 04 mai. La preuve que le sujet attise les curiosités des professionnels de la construction !
 
Siegfried Smeets du bureau A2M a guidé notre groupe sur le chantier de rénovation du complexe de logements sociaux Linné-Plantes. Ce projet comprend la rénovation de la tour et d’un bâtiment connexe, dont l’enveloppe est entièrement renouvelée et remplacée par une façade en caissons de bois insufflés de cellulose. La parcelle est également réorganisée pour rétablir le lien entre l’intérieur d’îlot et la rue. Toutes les surfaces au sol sont verdurisées, ce qui améliore à la fois la gestion de l’eau de pluie et la biodiversité sur la parcelle, mais également la convivialité et les vues depuis les logements et la crèche.
 
Cette visite avait lieu dans le cadre des #CERAACTIVITES, dont l’agenda prend une pause pendant les mois d’été… Pour mieux repartir à la rentrée avec un événement consacré à l’architecture en terre. Bientôt plus d’informations à ce sujet sur notre page Facebook et sur notre site internet !
 
Découvrez quelques photos de la visite sur notre page Facebook:
#CERAACTIVITE 2 - Grand succès pour notre conférence sur la rénovation des tours de logements publics à Bruxelles!
News du 15 mai 2017

#CERAACTIVITE 2 - Grand succès pour notre conférence sur la rénovation des tours de logements publics à Bruxelles!

Ce jeudi 4 mai, nous avons eu le plaisir d’accueillir le public en nombre dans le cadre de notre première conférence organisée sous le nom de #CERAACTIVITES. La thématique « Rénover les tours de logement bruxelloises » a été explorée en deux temps : une présentation du projet de rénovation de la Tour Brunfaut à Molenbeek par Renaud Van Espen du bureau d’architecture A229, et une discussion plus large avec un panel d’architectes et maîtres d’ouvrage publics impliqués dans des projets similaires.
La rénovation et extension de la Tour Brunfaut porte une attention particulière à la convivialité et au confort des espaces communs. Générosité des espaces de circulation, aménagement d’un lieu de repos avec vue sur la ville au niveau des cages d’ascenseurs, création d’un local commun dans le haut de la tour et travail du rez-de-chaussée du bâtiment tout en transparence et vues traversantes, tous ces aspects créent des opportunités de rencontres et d’échanges entre les habitants des 98 logements sociaux de la tour.
Le panel, qui en plus de Renaud Van Espen rassemblait Sébastien Morineau de la SLRB, Matthieu Delatte du bureau Karbon’ Architecture et Urbanisme, Pierre Blondel du bureau Pierre Blondel Architectes et Christophe Verbiest du Foyer Anderlechtois, est intervenu sur différentes thématiques liées à la rénovation de tours de logements sociaux. La question du choix entre la rénovation ou la démolition d’une tour a été analysée sous différents critères qui peuvent peser sur cette décision : qualité de la mise en œuvre d’origine (de nombreuses tours des années 60 et 70 ayant été construites rapidement avec des matériaux de médiocre qualité), contraintes liées aux hauteurs sous plafond, qualité architecturale ou patrimoniale du bâtiment… La pénurie de logements sociaux que traverse la région (plus de 40.000 personnes sur liste d’attente) pousse également à envisager des opérations de rénovations en logements occupés, qui évitent de devoir reloger un nombre parfois considérable de locataires. Les retours d’expérience du panel sur ce type de scénario de rénovation soulignent l’importance d’une communication claire et fréquente avec les occupants qui doivent subir les nuisances du chantier, la mise en place d’une personne de contact présente sur site étant une option à privilégier.
Nous avons été heureux de pouvoir vous accueillir et de vous donner la possibilité de débattre de toutes ces questions avec nos orateurs et autour d’un drink après la conférence, et nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine #CERAACTIVITE le jeudi 1er juin pour une visite d’un chantier de rénovation de tour de logements à Saint-Josse sur l’heure du midi, en compagnie du bureau d’architecture A2M ! Plus d’informations suivront sous peu sur notre page Facebook et sur notre site web.
#CERAACTIVITE 2 04/05 18h – Conférence « Rénover les tours de logement bruxelloises. Comment concilier confort d’occupation, performances énergétiques et paysage urbain ? »
News du 04 avril 2017

#CERAACTIVITE 2 04/05 18h – Conférence « Rénover les tours de logement bruxelloises. Comment concilier confort d’occupation, performances énergétiques et paysage urbain ? »

Le CERAA a le plaisir de vous annoncer sa première #CERAACTIVITE ouverte au grand public !
Après une première visite réservée à nos membres, nous vous invitons à une conférence-débat exploratoire sur le thème de la rénovation des tours de logements publics de l’après-guerre. Elevées pendant le boom constructif des années 1960 et 1970, ces tours représentent aujourd’hui un défi de taille.
Quelles stratégies peut-on imaginer pour améliorer ce bâti pour offrir des logements confortables, aux normes et répondant aux standards actuels ? Comment préserver les valeurs architecturales de ces bâtiments dans le paysage urbain ?
La conférence se focalisera sur un projet particulièrement inventif de rénovation/extension d’une tour de logements sociaux : la tour Brunfaut à Molenbeek, dont le projet de rénovation est porté par Dethier architecture et A229 pour le Logement Molenbeekois. Cette présentation sera suivie d’un panel-discussion rassemblant architectes et maîtres d’ouvrage publics qui, sur base de leurs retours d’expériences ou projets en cours, ouvriront le débat avec le public.
 
Cette conférence est organisée en collaboration avec l’UPA.
Plus d'informations et inscription:
http://ceraa.be/CERAACTIVITES-4
Formations bâtiment durable - il reste quelques places!
News du 06 mars 2017

Formations bâtiment durable - il reste quelques places!

Vous souhaitez vous former à la construction durable ? Ne tardez pas ! Il reste quelques places pour les Formations Bâtiment Durable « Aides et freins pour les rénovations performantes » (23 et 30 mars), « Toitures vertes : du concept à l'entretien » (27 avril et 4 mai) ou encore « Gestion des eaux pluviales sur la parcelle » (18 et 25 avril) de Bruxelles Environnement !
Ces formations, organisées par le CERAA en collaboration avec les bureaux partenaires MATRIciel, Institut Eco-Conseil, ICEDD et Cenergie au nom de Bruxelles Environnement, vous permettront d’enrichir vos connaissances en matière de construction et de rénovation durable mais aussi d’échanger vos expériences avec d’autres professionnels impliqués dans la même démarche de durabilité.
Ces formations s’adressent aux professionnels du bâtiment actifs à Bruxelles : architectes, bureaux d'étude, ingénieurs, maîtres d'ouvrage professionnels, promoteurs, gestionnaires d'immeubles, syndics d'immeubles, entrepreneurs…
Le CERAA au salon des mandataires 2017
News du 13 février 2017

Le CERAA au salon des mandataires 2017

Pour la deuxième année consécutive, le CERAA sera présent ces 16 et 17 février au salon des mandataires au WEX de Marche-En-Famenne.
Retrouvez-nous au stand 5C20 dans le palais 5 et rejoignez-nous pour notre drink le jeudi 16 de 15h30 à 18h !
Une visite à la découverte des rénovations durables à Bruxelles
News du 23 janvier 2017

Une visite à la découverte des rénovations durables à Bruxelles

En octobre 2016, le CERAA organisait une après-midi de visites pour le compte de Bruxelles Environnement, dans le cadre de l'événement annuel de Renovate Europe - campagne de communication visant à développer les stratégies et réglementations européennes en matière de rénovation énergétique du stock bâti.
Nous avons eu le plaisir de faire découvrir deux très beaux projets bruxellois de rénovation: rue Luther, une rénovation passive de maison bruxelloise en quatre appartements (architecte: Julien Kessler) et Quai du Hainaut, reconversion de l'ancienne malterie des brasseries Belle-Vue en espaces tertiaires (bureaux, restaurant...) basse énergie et hotel passif (bureau d'architecture l'Escaut).
Découvrez les photos de la visite sur notre page Facebook et regardez une vidéo sur l'événement de Renovate Europe (incluant des images de la visite)!
Formations Bâtiment Durable édition 2017 : c’est parti !
News du 13 décembre 2016

Formations Bâtiment Durable édition 2017 : c’est parti !

Pour le 7e semestre consécutif, les formateurs du CERAA asbl encadreront, en collaboration avec les bureaux partenaires MATRIciel, Institut Eco-Conseil, ICEDD et Cenergie, une série de formations dans le domaine du Bâtiment Durable.
Ces formations s’adressent aux professionnels du bâtiment actifs à Bruxelles : architectes, bureaux d'étude, ingénieurs, maîtres d'ouvrage professionnels, promoteurs, gestionnaires d'immeubles, syndics d'immeubles, entrepreneurs…
De janvier à mai 2017, 11 formations de 1 à 3,5 jours sont programmées. Elles ont lieu à Bruxelles Environnement.
Vous souhaitez participer, élargir votre champ de compétences, échanger vos expériences avec des collègues, poser des questions techniques, étayer votre argumentaire à l’aide d’outils probants ? Vous souhaitez rejoindre les quelques 600 personnes formées par nos soins au fil des 3 dernières années ?
Inscrivez-vous dès maintenant : le nombre de places est limité à 20 participants par formation !
Frédéric, Liesbet et Laurent seront particulièrement ravis de vous accueillir tout au long de leurs formations respectives, et de vous parler avec enthousiasme et en connaissance de cause de leurs thématiques de prédilection.
Frédéric :
Liesbet :
Laurent :
Au plaisir de vous y retrouver !
Formations sur le thème du bâtiment durable pour le CDR Construction
News du 13 septembre 2016

Formations sur le thème du bâtiment durable pour le CDR Construction

Le CERAA a le plaisir de collaborer avec le Centre de Référence Professionnel Bruxellois pour la Construction (CDR-Construction) dans le cadre de ses formations dans le domaine de la construction durable à destinations de jeunes chercheurs d’emploi . Au mois de mai, nous intervenions dans la formation «la toiture plate et ses spécificités» à destination de jeunes couvreurs chercheurs d’emploi de 18 à 30 ans (programme entrant dans le cadre d’un appel à projets de Bruxelles-Formation). La journée de formation (demi-journée en salle complétée d’une visite) était l’occasion de sensibiliser les stagiaires au rôle des toitures plates dans le métabolisme urbain (cycle de l’eau de pluie, impact sur la qualité de l’air, effet îlot de chaleur…) ainsi qu’au potentiel énergétique, écologique, social ou encore économique de ces espaces sous-exploités.
Nous interviendrons également prochainement dans le « Parcours Eco-construction » pour jeunes chercheurs d’emploi organisé par le CDR à partir de septembre (également dans le cadre de l’appel à projet de Bruxelles-Formation), sur les thématiques suivantes : gestion durable de l’eau, choix des matériaux de construction et encore éco-conception (dans le volet du parcours formation proposé aux concepteurs).
Pour plus d'informations sur le CDR et le Parcours éco-construction: https://www.cdr-brc.be/fr
Organisation d'un voyage d'études
News du 19 août 2016

Organisation d'un voyage d'études "architecture contemporaine et patrimoine" à Bruxelles et Anvers

Au mois de juin 2016, le CERAA a eu le plaisir d’emmener un groupe d’architectes et d’amateurs d’architecture français à la découverte de Bruxelles et d’Anvers sous l’angle de l’architecture contemporaine et du patrimoine architectural. Ce voyage d’études, organisé pour la Maison d’Architecture Auvergne, a permis au groupe de rencontrer des acteurs du monde de l’architecture bruxellois et d’échanger autour de leurs pratiques professionnelles. Le CERAA a également mis au programme des activités culturelles avec des visites de musées récemment ouverts comme le Train World ou le MIMA, et une excursion à Anvers.
Découvrez quelques photos du voyage sur notre page Facebook!
Pour plus d'informations sur le voyage d'études, rendez-vous dans la section "Réalisations" de notre site.
Lancement de l'outil B3-Retrotool
News du 08 juillet 2016

Lancement de l'outil B3-Retrotool

Le CERAA a le plaisir d'annoncer le lancement de l'outil B3-Retrotool. Cet outil, destiné à la pré-évaluation de scénarios de rénovation de logements en Région Bruxelloise à différentes échelles (ilot, quartier, commune...) et sur différentes typologies, a été élaboré par l'ULB (cellule Batir) et l'UCL (Architecture et Climat) dans le cadre d'un projet de recherche Innoviris au sein de la plateforme Brussels Retrofit XL. Le CERAA a participé à la finalisation de l'outil grâce à deux phases de test sur des cas concrets de rénovation à hautes performances énergétiques et environnementales.
Le B3-Retrotool est disponible en ligne (après création d'un compte): http://www.brusselsretrofitxl.be/projects/b%C2%B3-retrotool/
 
Visite gratuite de deux bâtiments à hautes performances environnementales et énergétiques!
News du 09 juin 2016

Visite gratuite de deux bâtiments à hautes performances environnementales et énergétiques!

Le jeudi 16 juin, découvrez le siège de Bruxelles Environnement et un chantier de rénovation Batex mené par le bureau d'architecture Ledroit Pierret Polet!
Comme chaque année, Bruxelles Environnement propose des visites de chantiers et bâtiments bruxellois durables dans le cadre de la European Sustainable Energy Week (EUSEW). Ces visites sont prises en charge par le CERAA et destinées à tous les professionnels intéressés par la construction durable.
Pour vous inscrire, envoyez un mail à sustainbrussels@ceraa.be
Vous découvrirez les coulisses du nouveau siège de Bruxelles Environnement (certifié BREEAM Excellent et l'un des plus grands bâtiments passifs de Belgique) ainsi qu'un chantier de rénovation d'un hotel de maître sur la rue Royale au niveau très basse énergie. Ce beau projet met en oeuvre de nombreux principes de durabilité, notamment l'adaptabilité fonctionnelle en pensant les finitions et cloisonnements de manière flexible.
Le CERAA nominé aux visit.brussels awards!
News du 07 avril 2016

Le CERAA nominé aux visit.brussels awards!

Nous remercions toutes les personnes qui nous ont soutenus en votant pour "Visiting Brussels' Sustainable Buildings", l'initiative soumise par Bruxelles Environnement et le CERAA aux visit.brussels awards! Nous avons le plaisir d'annoncer la sélection du projet parmi les trois nominés de la catégorie "Public Initiative 2015".
Rendez-vous le soir du 19 avril au BEL (auditoire du siège de Bruxelles Environnement) pour la cérémonie de proclamation des gagnants de chaque catégorie!
 
Quelques souvenirs des dernières visites organisées par le CERAA dans le cadre de ce programme:
- Une délégation d'entreprises chinoises à la découverte des batiments passifs bruxellois:
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=905109576234257&id=395790910499462
- Une visite d'une délégation des Etats Unis et du Canada:
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=813123672099515&id=395790910499462
Votez pour le CERAA aux visit.brussels awards!
News du 26 février 2016

Votez pour le CERAA aux visit.brussels awards!

Le CERAA et Bruxelles Environnement sont candidats dans la catégorie "Public Initiative" pour le programme de visites de bâtiments durables en région bruxelloise.
Destinées aux délégations étrangères du secteur de la construction, mais également à un public de professionnels belges, ces visites ont pour objectif de partager les expériences faites dans notre région et de diffuser les bonnes pratiques en matière de construction et rénovation durable.
Vous trouverez plus d’informations sur ces visites au lien suivant : http://visitbrussels.be/…/n…/visitbrusselsawards/id/37075.do
Le vote du public désignera trois finalistes parmi lesquels le jury choisira un gagnant. Vous avez jusqu'au 30 mars pour soutenir le projet "Visiting Brussels' Sustainable Buildings", ne tardez pas!
https://fr.surveymonkey.com/r/8Y3DWS7
LE CERAA AU SALON DES MANDATAIRES
News du 16 février 2016

LE CERAA AU SALON DES MANDATAIRES

Le CERAA sera présent les 18 et 19 février au Salon des Mandataires de Marche-en-Famenne!
Retrouvez-nous lors de cet événement dédié aux pouvoirs locaux sur le stand 1E11 au palais 1.
Ne ratez pas le drink qui aura lieu vendredi 19/02 de 15h à 17h - nous avons prévu une dégustation de bières de micro-brasseries bruxelloises!
http://www.mandataires.be/index.php?action=page.1
Séminaire
News du 15 janvier 2016

Séminaire "Matériaux de construction durable" le 29 janvier 2016

Pour bien commencer 2016, le CERAA fait le point sur les dernières nouveautés en matière de matériaux de construction durable lors d'un séminaire organisé le 29/01/2016 pour Bruxelles Environnement. Réglementation, nouveaux produits, nouveaux outils: venez les découvrir lors de cette journée d'études!
(Image: Pose de billes d’argile expansée sur le chantier Bâtiment Exemplaires « Trèfles » - bureau d’architecture ARTER)
+ Consulter le programme de la journée de séminaire
Découvrez quelques photos de notre séminaire
News du 30 novembre 2015

Découvrez quelques photos de notre séminaire "L'acoustique, indissociable de la rénovation énergétique!"

A l'occasion de notre premier séminaire organisé dans l'auditoire du siège de Bruxelles Environnement à Tour et Taxis, le 29 septembre de cette année, l'équipe formation de l'IBGE a pris une série de photos immortalisant l'événement. Découvrez-les sur notre page Facebook!
 
Un séminaire pour maîtriser la réglementation PEB 2015
News du 06 novembre 2015

Un séminaire pour maîtriser la réglementation PEB 2015

Le CERAA organise le 20 novembre prochain un nouveau Séminaire Bâtiment Durable pour Bruxelles Environnement, en collaboration avec Cenergie et l’ICEDD. Cet événement sera l’occasion d’approfondir la nouvelle réglementation PEB entrée en vigueur en janvier de cette année. Quelles sont les exigences à respecter pour votre projet ? Quels sont les moyens d’optimiser l’encodage d’un projet dans le logiciel PEB pour les atteindre plus facilement ? Le séminaire permettra également d’introduire le nouvel outil « pre-design » qui permet d’évaluer dès le stade de la conception si les exigences PEB sont respectées.
Le CERAA AU SALON PASSIVE HOUSE
News du 15 septembre 2015

Le CERAA AU SALON PASSIVE HOUSE

Le CERAA a participé au Salon Passive House le week-end dernier, du 11 au 13 septembre à Tour et Taxis : l’occasion de présenter nos services et nos réalisations, de rencontrer d’autres professionnels et de faire la promotion de nos activités via nos nouveaux supports de communication !
Le site du CERAA fait peau neuve
News du 10 septembre 2015

Le site du CERAA fait peau neuve

Bienvenue sur le nouveau site web du CERAA !
Notre asbl a décidé d'adapter sa communication à ses nouvelles activités en plein développement. Vous trouverez dans l'onglet "Services" une présentation de l'éventail des actions que le CERAA peut mettre en place pour répondre à vos besoins ou à ceux de votre public cible dans le domaine de la construction et rénovation durable.
La page "Réalisations" reprend un échantillon de nos références. Vous pouvez explorer celles-ci par type de service aussi bien que par thématique de la construction durable.
Notre équipe occupe également une place de choix sur ce nouveau site, et vous trouverez enfin plus d'informations sur l'asbl, son historique, son évolution, ses membres et ses partenaires sous l'onglet "CERAA".
Notre nouveau site est encore en construction et sera étoffé dans les semaines qui viennent. N'hésitez donc pas à nous signaler si vous rencontrez un problème technique sur le site: info@ceraa.be.
Bonne exploration!
 
L'équipe CERAA